AVIS AUX AMATEURS
Nous devons à Yves Peyré, créateur de L’Ire des Vents, de rendre disponible à l’acquisition sur le site des éditions Tarabuste un nombre conséquent de collections complètes.
Yves Peyré a animé et publié de 1978 à 1987, l’une des plus belles revues littéraires de son temps. Un bien beau nom pour une belle revue et qu’elle doit à un poème de Maurice Scève. A l’égal des plus belles pour sa facture, L’Ire des Vents connut seize numéros.
... RETRO DIFFUSION : REVUE L'IRE DES VENTS
AVIS AUX AMATEURS
Nous devons à Yves Peyré, créateur de la revue L’Ire des Vents, de rendre disponible à l’acquisition sur le site des éditions Tarabuste un nombre conséquent de collections complètes.
Yves Peyré a animé et publié de 1978 à 1987, l’une des plus belles revues littéraires de son temps. Un bien beau nom pour une belle revue et qu’elle doit à un poème de Maurice Scève. A l’égal des plus belles pour sa facture, L’Ire des Vents connut 16 numéros en 9 volumes.
Yves Peyré retrace l'histoire de L'Ire des Vents dans le dernier numéro de la revue Triages (n°32, 2020).
"Dans la mesure où la revue L’Ire des Vents a été une aventure avant tout personnelle et pour laquelle je n’ai jamais cessé d’être moteur, les raisons qui m’ont poussé à la créer recoupent assez logiquement une période de ma vie, celle de l’exploration enthousiaste de l’expression littéraire et de la découverte d’une matérialité du livre adéquate au sens profond des œuvres. Tout commença à l’instant de mes seize ans et dura jusqu’à l’âge de vingt-quatre ans, juste avant que je ne rassemble, l’année suivante, les textes nécessaires à la composition du premier numéro de la revue. Tout cela correspondait pour moi à ce temps où, dans la vie, l’on envisage la littérature sous tous ses possibles et où l’on procède à des choix dans l’immensité du corpus parcouru, appelés bien souvent à être définitifs. Je scrutais l’ensemble des siècles et j’isolais, de ci de là, les rencontres qui se révélaient pour moi décisives. J’explorais aussi bien les siècles passés que la création du XXe siècle et jusqu’à l’espace strictement contemporain. Tout cela dans une passion que ma solitude provinciale exacerbait. Outre les connivences splendides avec tel poème, tel récit, tel moment théâtral ou tel essai plaçant l’objet de l’étude en vertige, je prêtais grande attention à la forme du livre. Cette dernière considération m’était venue à la découverte de Mallarmé et de la poésie du XXe siècle. Elle m’avait même poussé sur la voie de la collection."